Le trajet Marseille Paris se passe sans encombre :

« PNC à vos portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée »

Malo accepte d’être attaché pour les phases de décollage et atterrissage, il joue, goûte et escalade les fauteuils. Alix mange tout ce qui lui passe sous le nez et sourit pendant une heure et demi à ses voisins.

Une fois à Paris, nous avons quatre heures d’attente sans salle d’embarquement ou petit salon où nous poser : qu’un grand hall vide : Rossy 2 C. Malo joue avec ses voitures et Alix dort dans l’écharpe avec Benoit qui fera des kilomètres et des kilomètres dans l’aérogare. Vers 19.00 « on va se refaire » avec un petit Mac Do au 2 F (que c’est loin !) : Malo est ravi de manger des « fites » et Alix engloutit son bib.

Vers 21.30 nous pouvons nous diriger vers la salle d’embarquement : Malo resquille tout le monde et regarde attentivement les passagers poser leur bagages sur le tapis roulant : difficile de lui demander de nous suivre vers l’embarquement ! Jusqu’à 22.30, nous attendons tranquillement : Malo joue passionnément avec les jeux de l’aéroport e Alix refuse de dormir malgré ses 7 heures de veille.

 

Paris-Buenos Aires

 

Embarquement et installation dans notre Boeing 777-200ER : nous sommes assez bien placés puisque nous avons demandé un lit pour Alix : on a de quoi étendre les jambes et de la place pour nos nombreux sacs de jouets, de biberons, de livres…Malgré l’heure tardive, les petits gosses sont sympas et ne bronchent pas : Alix s’endort rapidement dans les bras de Ben et dans son petit lit. Pour Malo c’est une autre affaire : il ne veut pas dormir assis et les accoudoirs entre les sièges ne se remontent pas. Il finit par s’endormir dans les bras de sa maman mais se réveille toutes les heures. La nuit se passe tant bien que mal et nous voilà réveillés : il nous reste 4 heures avant notre escale à Buenos Aire. Malo joue, dessine tranquillement, Alix dort, on somnole.

Atterrissage dans 20 minutes en Argentine pour une escale d’une heure. Nous sommes tous attachés et heureusement : le temps est exécrable et les turbulences énormes : le monsieur devant nous est hyper efficace : au premier trou d’air il vomit avec moultes fracas et autres bruits tout son petit déjeuner. Le reste de l’avion, personnel naviguant compris est cramponné à son siège alors que Malo rigole en criant « manège ». Alix qu’on vient d’enlever de son berceau est aussi calme. Première tentative et on voit sur la carte notre avion s’éloigner de Buenos aires,  impossible d’atterrir, les turbulences sont hallucinantes. Demi tour vers la capitale argentine et deuxième essai  avec trous d’air, sacs en papier remplis, visages crispés, nos voisins qui relisent les consignes de sécurité, le commandant qui un médecin (on apprendra plus tard qu’un monsieur tellement stressé avait fait une crise de tachycardie (??) :  Les conditions météorologiques étant trop mauvaises, nous sommes déroutés vers Montevideo.

 

Montevideo

 

Et nous voilà en Uruguay (et oui Montevideo c’est en Uruguay) pour deux heures dans l’avion sans pouvoir en sortir. Tout le monde est debout, plus d’eau à bord, on remet 20 Tonnes de Gasoil qui alourdissent trop l’avion, déchargement d’un peu de fret pour alléger l’avion, vérification de l’huile, temps et contre temps, « cela fait longtemps qu’on avait pas eu d’aussi grosses turbulences » nous racontent les hôtesses, « il y a un pervers à bord qu’on a changé de place parce qu’il embêtait une jeune fille de 15 ans ».

 Puis finalement : « PNC à vos portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée ; Prêts à décoller ». 3O minutes de vol, 30 minutes d’escale à Buenos aires le temps d’aller à la salle de transit et d’en ressortir immédiatement et tout ca avec femme, enfants et bagages, un Malo en forme qui aide les douanes à inspecter les sacs et qui escalade partout ; une Alix qui commence à vraiment fatiguer (comme ses parents). Mais on a le moral !

 

Santiago

 

« PNC à vos portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée » et nous voilà en route pour Santiago : les nouvelles hôtesses nous préviennent que ça va encore bien taper… bon… La baraque à coté de nous, avoue alors qu’il n’a jamais eu aussi peur en avion et appréhende le vol… Finalement rien de grave. Malo déjeune et re-déjeune quand on lui apporte un plateau de petit déjeuner. Alix veille difficilement.

« PNC à vos portes, désarmement des toboggans, vérification de la porte opposée » :  on amorce la descente vers Santiago : on essaie, impatients, d’apercevoir la ville, d’admirer les monts enneigés… Atterrissage sans encombres mais pas de place de parking pour nous : on n’est plus a 5 minutes n’est ce pas ?

 

Et nous voilà à Santiago !!!!!